vendredi 10 décembre 2010

Pilou-pilou le lapin a le béguin.

Pilou-pilou le lapin aime bien sa voisine, Amandine.

Mais voilà, le problème est là : Amandine la lapine est mariée à Quentin, le beau lièvre italien.

« Un italien marié à l’une de mes citadines ?! Tombe de haut notre beau héros, c’est qu’elle n’a point goûté à ma p*** ! »

Quelle vulgarité aurait souligné sa future (?) concubine. Pilou-pilou le lapin s’emporte et par au loin afin, je le crains, de mettre au point un dessein des plus malsain. Il se recueille seul et cueille les prémisses de sa malice.

« Que faire pour éloigner ce mâle de mon délice ? Elle qui est si fidèle, elle n’est point clientèle à l’adultère mais m’ensorcèle telle La Bayadère (ballet en trois actes et sept tableaux). On dirait une petite bergère buvant une bière délicatement assise sur une barrière avec son allure altière. Je sais ! La ville je vais lui faire quitter et pour un enfoiré je vais le faire passer ! »

Désavouer l’italien pour conquérir son butin ?! Simple mais efficace, Pilou-pilou parti donc en chasse du bellâtre fadasse.

Prétextant une rencontre amicale, notre animal donna rendez-vous à son rival pour fumer une herbe ancestrale. Ce dernier, bien conciliant, fut ravi de fumer en sa compagnie. Cahin-caha, le filou lapin parvint à faire parler  son voisin de la fille qu’ils ont, plus ou moins, en commun. Malheureusement, il s’avéra que le lièvre se révéla tel un lapin blanc comme neige. Pas d’amant, pas d’amante, pas de cris gémissant, pas l’hombre d’une main branlante, pas de phallus grossissant, pas de tache gluante. Rien, rien ne pouvant mettre à bas l’amour que la belle Amandine porte à bout de bras pour le bien-aimé à qui elle succomba. Sortant son dernier atout, Pilou-pilou tendit à Quentin une bouteille de bon goût. Heureux de cette nouvelle amitié, Quentin l’entama volontiers. Boire, fumer, belle soirée en perspective se dit notre victime bien peu craintive et un peu trop oisive.

Notre lapin, quand à lui, se demandait avec intérêt comment faire quitter le pays à cet abruti. Point d’éclair de génie, notre lapin, un peu crétin, se désespère de trouver un stratagème impubère/digne d’une panthère.

L’alcool ayant force de loi, notre ami, assez désespéré, en pris son parti et s’amusa malgré lui avec sa proie. Riant, s’esclaffant, il lui fit, sans faire exprès, le coup du lapin ! Quel beau pétrin, voilà le rival mal en point ! Tel un diablotin, notre lapin, quelque peu assassin, eu la brillance d’esprit de donner le corps du défunt à manger aux vulcains (si si, ils existent).

S’en allant tout penaud apprendre à la belle la nouvelle du départ de son tourtereau, il vit son amandine fondre en larme et devenir câline.

Moralité : Si la femme de ta vie possède déjà un concubin, le coup du lapin servira tes desseins.
(Ceci était un communiqué de Pilou-pilou l’assassin.)

2 commentaires:

  1. Que de rimes dans ces pseudo-fables...Que dire si ce n'est que vous êtes toute deux digne d'un immense talent à part entiére...Vous feriez de grands écrivains du XXI éme siècles... ;)...bonne continuation...et longue vie à Pilou pilou le lapin ainsi qu'à Henriette... :)

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  2. A force de desseins empreints d'imaginaire, on finit par oublier la signification des maux !

    A force de seins empreints d'imaginaire, on finit par oublier la signification des maux !

    A force de seins empreints d'imaginaire, on finit par oublier la symétrie des maux !

    A force de seins empreints d'imaginaire, on finit par oublier la symétrie d'en haut !

    A force de seins Siliconaire (r), on finit par oublier la symétrie d'en haut !

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