vendredi 9 septembre 2011

Henriette a du mal à ressusciter, Pilou-pilou en profite...

Pilou-pilou le lapin, à force de jouer son rôle aussi bien, vit sa jolie amandine enfanter lapin sur lapin et ce digne d’un conte de Grimm.

Après maintes années il put mettre sur pied sa propre collectivité (communiste bien entendu) : trimant, bûchant, bondissant, ses lapereaux, n’ayant guère le choix, firent fructifier les biens familiaux.
Du bien être de leur progénitures, mère et père ne s’en préoccupent guère. Mais voilà que par mésaventure, le plus petit, se dressant en conquérant, galvanisa ses pairs et en fit des révolutionnaires.

Mettre fin au système patriarcale devint pour eux un enjeu vital !

Passer par la diplomatie ? 

Que nenni !

Demander à un sultan de redevenir simple artisan ne fut guère, au fil du temps, couronné de succès.

Complotant, armant et galvanisant ses partisans, notre vaillant lapereau décida de partir à l’assaut mais ... juste après l’heure du repos.
Mais voilà, une traitresse avait déjà tout dévoilé à son altesse !

Pris d’une folie digne de Kronos, notre héro s’approcha doucement de ses lapereaux, somnolant comme de doux agneaux, et les dévora un à un en gardant le nain pour la fin.

Quant à la traitresse, malgré sa hardiesse, elle connu le même sort que ses consorts car en aucun cas il pourra être dit que pilou-pilou le lapin eu une préférence pour l’un des siens !

Moralité : la traitrise paye autant que le communisme sied à un lapin. 

vendredi 11 février 2011

Pilou-pilou le Parrain

Pilou-pilou le lapin , délaissant la profession d'argousin, décida de se faire vilain.

Cela tombait bien, une nouvelle vertu était reconnue au feuillage de son met préféré : les feuilles de carottes, qui transportent plus qu'un shot.
En effet, la pomme de terre liquidifiée se voit détronée par cet herbage émincée puis fumée! Culture réservée à ses congénères, notre lapin pas qu'un peu fier décide de se faire parrain et d'empocher tous les gains!

Récoltant un à un les feuillages délaissés de ses voisins, Pilou-pilou autrefois sans le sou se vit en possession d'un butin sans nom.

Beaucoup de demandes affluaient en sa direction, mais seul il ne pouvait gérer l'ensemble du marché! Il embaucha donc pour ce faire Lulu la tortue comme compère (son prénom faisant hommage au vaillant conquérant Lulu le poisson rouge, admiré de tous même longtemps après son décès! Trépas aurait fait plus classe mais la rime oblige ce tour de passe... Oui, considérons qu'admiré et décès riment, ne chipotons pas!)

Cette dernière (la tortue, mâle de son état), quoi qu'un peu fière, devait s'occuper des échanges d'herbe et de monnaie. Considérant qu'il n'était pas assez payé au vue des risques qu'il prenait (la police des forêts était sur les dents après l'histoire de l'assassin condé...!), il décida de détourner au vu et su du parrain une bonne partie du blé tout en niant les faits. Et pour cela, sa carrapace faisait des éclats!
Et puis ce lapin, certes un peu malin, n'y verrait que du feu, songeait-il présomptueux!

Les premiers mois le mirent en émoi, car son plan fonctionna mieux qu'il ne l'espéra! Mais au bout de quelques temps, notre Pilou-pilou sur les dents au vue de ses faibles rentrées d'argent, se mit à soupçonner fortement son complice, qui fanfaronnait de tout son saoûl devant les cancannes et catins de poules! Ces dernieres en effet lui répétèrent volontiers le fait qu'il était la risée de toute la basse-cour! Car c'était dans ce quartier que les mâles venaient se repêtre de leurs lubriques envies auprès de ses demoiselles embellies, racontant menus potins et petits bruits.

De poules en poules, de cocottes en viandes saoûles, de potes en potes, voila notre parrain humilié, notre lapin de nouveau joué, rabaissé. Et ceci mes amis, était intolérable pour lui!

Faché, constipé, Pilou-pilou tel un loup sonna à la porte du ripou et s'imprégnant des pratiques sudistes, décida à peine la porte passée de lui mettre une balle dans le pied!
Mais voila, la carapace a protégé la cible de manière efficace! Lulu, surpris , se cacha à l'interieur de celle-ci. Mais Pilou-pilou mit l'arme dans le trou et tira sans but précis, à part peut-être celui de se venger de l'afront subi!


Moralité : argousin ou parrain, chaque profession amène son lot de crétins.

vendredi 28 janvier 2011

Henriette se lance dans l'entourloupette

Henriette la taupe fixait la hotte de sa cuisine et faisait grise mine (non que celle-ci ait un intérêt particulier, seulement notre petite taupe buguait).
Depuis quelques jours en effet, point d'énergie dans son logis! EDFDF (Electricité Des Forêts De France) lui avait coupé l'électricité pour cause de factures impayées. Et depuis l’hors elle manquait cruellement de confort!
Elle si férue de nouvelles technologies ne pouvait plus accéder a ses jeux en ligne favoris, ni même faire cuire ses raviolis (jeux en ligne et raviolis étant le cocktail de prédilection de ses nuits!)

 « Nom de nom, se dit la bougresse, il faut que ça cesse! »

Inutile de préciser, depuis le temps vous le savez, qu’Henriette est souvent fauchée comme les blés et peu incline à mettre la main au panier… euh… porte-monnaie. Encore une fois c’est évident, il lui fallait un plan !

Henriette se creusait les méninges tout en frottant à la main son linge, car même si plus de machine à laver, pas question de paraitre négligé!
Utiliser encore une fois le chantage ne lui paraissait pas très sage, elle se souvenait encore de ses déboires de l’autre soir… Non, décidemment, il lui fallait une autre option!
C’est alors qu’elle leva les yeux par la fenêtre, et dans sa tête une brillante idée s’est vu naître. Devant ses yeux se dressait le discret poteau électrique d’EDFDF qui alimentait la cahute de Dominique, un ancien chat domestique jeté dehors pour cause de morpion allergique. Celui-ci lui étant plutôt antipathique, il lui plaisait de l’arnaquer et d’en prime lui faire la nique. Cet être pompeux et irrespectueux allait payer ses dépenses, telle était sa chance.

Elle descendit dans le gourbis qui lui servait de cagibi et fouilla sans relâche à la recherche des éléments nécessaires pour accomplir sa tâche. Pinces, câbles et autre fourbi de même acabit en main, la voila fin prête pour détrousser le malin.
Grimpant au poteau notre petit taupe eu bientôt vite fait de faire dériver l’électricité vers sa maisonnée!

Ô gloire à toi petite Diva, triomphante par-dessus la loi !

Elle se précipita chez elle et aussitôt se fit couler un bain chaud, bien décidée a prendre du repos. Tout en sifflotant sans y penser un air connu de variété (♪ "le lundi au soleiiiiiil...") Henriette s'y prélassait, goutant avec félicité au plaisir de son confort retrouvé. Quand soudain, voila que son ampoule finit par griller! Se retrouvant dans le noir et ne voulant pas sortir de sa baignoire, elle se mit à tâtonner pour dévisser l’ampoule susvisée. Il y eu un éclair et notre petite taupe tomba les quatre fers en l’air.


Moralité : A trop jouer avec la légalité, on finit électrocuté.
(Ceci était un communiqué du ministère de la justice américaine… *singing* « Sweet home Alabama… » )

vendredi 14 janvier 2011

Pilou-pilou le lapin s'improvise argousin.

Pilou-pilou le lapin aime prendre en main son destin.

Au moment de la puberté, vint le temps de choisir un métier.

« Que faire ? Tellement de professions méritent mon intérêt ! Devenir un écrivain hors pair ? Ou un fameux reporter ? Etant quelqu’un de bien, je pourrai devenir médecin ! »

Après mûre réflexion et devant son incapacité à palper  des corps tout au long de la journée, notre lapin qui, aimant prendre soin des siens, aurai bien aimé embrasser la profession de médecin, se dit qu’il valait mieux faire policier !

Policier ? Au sein d’une forêt ? Mais de quel délits (ou crimes) ces chers condés sont ils chargés de réprimander ?

Les forfaits, commis dans cette contrée, sont peu diversifiés. Seuls les vols et les meurtres sont réprimandés. Les premiers ne concernent que le logement et la nourriture, et les principaux suspects ont généralement la même ossature : cigale, faucon gris ou labbes pour ne citer qu’eux. Repérer les seconds est un travail fort difficultueux mais surtout audacieux, courageux et dangereux ; que des mots en -eux. En effet, de nombreuses morts sont légales et sont le fait de l’alimentation originale de certains animaux tel Al le crotale (son père était un fervent admirateur d’Al Pacino l’hippo !). Mais, alors qu’il leur est permis de tuer pour manger, il est formellement interdit de tuer pour tuer . Un tel comportement de la part de ces carnassiers est donc sévèrement réprimandé.

Il conviendra de souligner que les assassins tels notre lapin ne sont point concernés par tout ce baragouin. En effet, qui irait imaginer qu’un végétarien commettrait de tels méfaits !

Voilà donc, clopin-clopant, notre lapin, bien impatient. Arrivé devant ses nouveaux collègues, ces derniers virent en lui celui à qui les affaires ardues on délègue.

Justement voilà un macchabé bien mal grignoté ! Un petit galopin se serait amusé et voilà Pilou-pilou sur les dents voulant à tout prix mettre au trou ce garnement.

Alors qu’il s’atèle à la tâche, ses collègues le traitent allègrement de pauvre tache et le fustigent de nombreux noms tout en prenant diverses dépositions. Notre lapin, assidument, remonte la piste jusqu’à un animal bien pensant. Tous les indices mènent à lui : Edgard le renard !

Sachant qu’il risquait de se faire démasquer, Edgard, fouineur mais aussi intelligent, est allé fureter auprès des policiers. Glanant ici et là des informations, il apprit donc que son rival, pire qu’un chacal s’appropriant un butin, avait découvert l’assassin ! Cet abruti de Lapin allait l’alpaguer c’est certain !

Mais il avait ouï un autre bruit : celui des confrères de son ennemi. Il s’avérait que ces derniers, se moquant allègrement de leur larbin, pariait sur le trépas du fameux lapin. Métier à risque je vous le disais, il arrivait en effet, et de manière assez fréquente, allez savoir pourquoi, que de nombreux jeunes hirondelles (à prendre dans le sens de policier) perdaient la vie suite à la découverte de « leur » criminel. Beaucoup plus malin qu’un chien, notre renard attendit aussi patiemment qu’un loir la venue du roussin.

Toquant à la porte de son présumé innocent, notre lapin édicta comme cela :

« Par le loir et l’Histoire, je t’arrête ce soir pour le meurtre dérisoire que tu commis sans l’hombre d’un quelconque appétit !
- ah tu fais bien le malin cher argousin, lui répondit l’animal sans alibi, mais si tu savais ce que pense tes collègues poulets! Ceux-ci ont parié qu'a la fin de notre entretien tu mourrais ! »

Notre crétin, sur le cul, tout retourné s’en fut !

Légèrement susceptible, nous le savons, il vint rejoindre ses compagnons. Criant, pleurant, boudant, il aurait pu leur montrer son mécontentement. Rien n’en fut ! Tuant, brulant, lapidant, notre lapin, bien vaillant, de colère explosa et réagit convenablement !


Moralité :  Qui passe son temps à se moquer prend le risque de se faire calciner.